
Ils s'en sont inspirés...
Depuis cinq siècles, de nombreux artistes, écrivains, se sont inspirés du travail de Sébastien BRANT. Voici quelques unes de ces oeuvres.

La Nef Des Fous
Jérôme BOSCH
La Nef des fous est un tableau du peintre néerlandais Jérôme Bosch (v. 1450-1516). Huile sur panneau de 58 × 32 cm, réalisé vers 1500 (date conjecturale), il est actuellement exposé au Musée du Louvre, à Paris. Il faisait jadis partie, avec La Mort de l'avare et Allégorie de la débauche et du plaisir, respectivement à la National Gallery of Art (Washington) et à la Yale University Art Gallery (New Haven), du Triptyque du vagabond, dont le panneau central a disparu.
Le Musée du Louvre est entré en possession de La Nef des fous à la suite d'un don de l'un de ses conservateurs, Camille Benoit, en 1918. Le musée possède en outre un dessin préparatoire ayant servi à l'élaboration de l’œuvre.
La Nef Des Fous
Michel Onfray
Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable.
Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Église catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l'État qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine – et autres joyeusetés du même genre...
Entre rire voltairien et rire jaune, cette Nef des fous est un genre de journal du Bas-Empire de notre civilisation qui s'effondre.
M. O.
